La Seconde Guerre en R1 et R2
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 les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945

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Soleil
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MessageSujet: les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945   les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945 Icon_minitimeLun 4 Jan - 15:10

Le 29 Décembre 1943, une opération de police a été effectuée par la Gestapo Allemande à l'hôtel PELLEGRIN à Allos, (B.A.), contre la famille GONZE, composée du père Mr. GONZE, Charles, 63 ans, domicilié à Cassis, villa La Treillarde, de la mère, Mme GONZE, Suzanne, née BOAS et de la fille Mireille, âgée de 18 ans.
Vers 19h.30, quatre policiers Allemands ont fait irruption, revolver au poing, dans cet hôtel, et ont demandé Mr. GONZE, Charles. Le patron, Mr. PELLEGRIN, sous la menace, les a conduits au 1er étage de son immeuble dans la chambre où se trouvait cette famille.
Aussitôt les policiers ont interrogé les membres de la famille GONZE sur le refuge de Mme SCHAIRBER-CREMIK, Vice-présidente du parti radical, avec qui ces personnes avaient des relations.
Ils se sont ensuite livrés à la fouille de l'appartement et des bagages de cette famille. Ils se sont faits remettre tout leur argent et les bijoux. Ils ont soustrait ainsi une somme de 100.000 francs en argent et 300.000 francs de bijoux environ. Ils ont également emporté les divers papiers personnels retrouvés dans les bagages.
Avant leur départ les policiers ont donné l'ordre à Mr. PELLEGRIN, de garder ces personnes à vue pendant 48 heures et le rendant responsable de leur évasion.
L'année dernière la Gestapo s'était rendue au domicile de Mr.GONZE, à Cassis, à l'effet de rechercher Mme SCHAIRBER. Comme Mme GONZE leur avait donné l'adresse de cette dernière, il leur avait été déclaré qu'ils ne seraient plus inquiétés.
Cette famille déclare ne pas être de race juive, cependant une de leur fille, Gisèle, a été internée l'année dernière, par les autorités Allemandes comme étant de confession juive. Cette jeune fille se serait évadée lors de sa déportation en Allemagne.
Toute arrestation ou tout incident fera l'objet d'un nouveau rapport."
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MessageSujet: Re: les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945   les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945 Icon_minitimeLun 5 Avr - 9:41

le 05 avril 1944 à la Braïsse près de Digne.
Chargé de l’attaque d’un dépôt d’essence à Gaubert, un détachement de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) du Maquis "Faïta" , arrivant de Lambruisse, s'installe au hameau de la Braisse dans la nuit du 4 au 5 avril 1944.
Le matin du 5, deux maquisards, Quirillo March et Vittorio Lazaro partis à Mézel pour récupérer des vivres sont arrêtés par les Allemands. Torturés, interrogés, ils révélent la présence de leurs camarades à la Braïsse. Depuis, ces deux malheureux sont portés disparus.
L’après-midi du 5 avril vers 17 heures 00, un groupe de la 8ème compagnie Brandebourg, des soldats allemands et le responsable de la Sipo-SD de Digne (environ 80 hommes) encerclent les maquisards. Un furieux combat, évidemment déséquilibré, s'engage et va durer près de trois quart d’heure.
8 maquisards parviennent à s’échapper, mais 10 sont tués. 6 sont faits prisonniers, interrogés, torturés avant d’être déportés en Allemagne, rares sont ceux qui en reviendront vivant comme Pascal Puddu.
André Bertolucci, Eugène Blanchard, Pierre Capus, Marius Lieutaud, René Marchand, Albin Roux, Roger Aharonian et Valentin Romana faisaient partie des maquisards tués dans l’affaire, dont huit seulement furent identifiés.
Bien que toutes les précautions aient été prises par l’occupant pour que les funérailles des victimes de la Braïsse au cimetière du Bourg soient tenues secrètes, une partie de la population dignoise s'était rassemblée sur le boulevard Gassendi durant la soirée du 7 avril afin de leur rendre un dernier hommage, se découvrant au passage du véhicule contenant les 10 cercueils.
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MessageSujet: Re: les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945   les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945 Icon_minitimeMar 6 Avr - 9:46

Le lendemain, dans la continuité de leurs exactions, les allemands poursuivent leur impitoyable chasse aux maquisards et résistants.
Le reste des hommes de la 1er compagnie du Maquis Faïta est installé à la ferme Laval, sur la commune de Lambruisse depuis début mars. Le groupe de maquisards est encerclé le 6 avril 1944, par le groupe de chasse allemand et les hommes de la 8ème compagnie de la Division Brandebourg, au lendemain de l’attaque du détachement sur le territoire de Châteauredon, au hameau de La Braïsse.
À nouveau, un terrible et inégal combat s'engage entre allemands et miliciens assaillant et les maquisards assiégés. Cinq de ceux-ci sont tués durant ce combat acharné.
Henri Diffonty, qui a donné l’ordre de dispersion, est blessé. Désigné comme étant le chef par Hugo Brunning, un déserteur allemand intégré au maquis, Henri Diffonty et cinq autres maquisards blessés (Giantedeschi, Battista Grampa, Manducci, Logo Capucci et Alphonso Del Viccario) sont conduits à l'intérieur de la ferme et reçoivent le coup de grâce de la part du capitaine Staudacker commandant le groupe de chasse. La ferme est ensuite incendiée.
Alfonso Del Vicario exécuté dans la bergerie comme tous ses camarades blessés, d'une balle dans le dos, est laissé pour mort. Mais la balle a été déviée par son omoplate. Après le départ des Allemands, rassemblant ce qui lui reste d'énergie, il parvient à se traîner jusqu'à un hameau proche "La Rouine", où il est recueilli et soigné par la famille Pelestor. Remis sur pied, Alfonso rejoindra Brignoles, où il participera aux combats de la Libération.
À Lambruisse, les Allemands quittèrent les lieux emmenant avec eux une quinzaine de maquisards qu'ils avaient faits prisonniers. Parmi eux, Henri Giglioli qui fut déporté mais qui parvint à en revenir vivant.
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MessageSujet: Re: les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945   les Alpes de Hautes Provences de 1939 - à 1945 Icon_minitime

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