La Seconde Guerre en R1 et R2
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 la résistance dans le Var

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MessageSujet: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeJeu 7 Nov - 11:27

Marcel Battaglia reconstitua dans le Var le Parti communiste clandestin et fonda en mars 1943 le maquis des Maures dont il fut le premier responsable. Il portait le matricule 61103. Il devint l’un des piliers du camp Faïta et de la 1ère Cie FTPF de Provence dont il suivit la pérégrination dans le Var, puis dans les Basses-Alpes. Il effectua de nombreuses opérations dans toute la région (jusqu’à Marseille).

Devenu responsable technique de la 2e Cie FTPF des Basses-Alpes en février 1944, il fut arrêté par les Allemands à Castellane, le 26 mars 1944 avec le commandant de compagnie et un autre maquisard.

Il fut tué le 27 mars 1944 au cours de l’attaque que ses camarades menèrent pour les délivrer, attaque dirigée contre le convoi les conduisant à Digne, au col des Lèques.

Les versions divergent sur les conditions de sa mort : pour les uns, il aurait été abattu par l’un de ses gardiens, pour les autres, il serait mort lors de l’échange de coups de feu entre maquisards et soldats allemands. Son corps fut inhumé au cimetière de Barrême.

Les maquisards AS (Fort-de-France) et FTP (13e compagnie) qui vinrent célébrer le 14 juillet 1944 à Barrême, se rendirent sur sa tombe et celle d’un autre résistant après la cérémonie au monument aux morts.

Sa femme Gaby, était une agent de liaison des FTP. Son frère, Paul, maquisard FTP lui aussi, avait été abattu le 2 janvier 1944 lors de l’attaque de la ferme de Limattes à Signés (83). Un autre de ses frères, René, responsable technique du Front national à Toulon, mourut en déportation.
Un détachement de la 1ère compagnie FTP de Provence porta le nom de Battaglia.
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MessageSujet: Re: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeSam 25 Avr - 10:31

Père de cinq enfants, exploitant forestier et patron d'une scierie à Annot, Eugène Cornu faisait partie du réseau SOE Jockey, dirigé par Francis Cammaerts.

Son nom fut donné à la police allemande par un membre du réseau arrêté dans les Alpes-Maritimes au début du mois d'avril 1944. On ne sait pour quelle raison l’enquête fut confiée à l’antenne du Sipo-SD de Draguignan (83). Quoi qu’il en soit, elle fut effectuée par l’un de ses agents français, Julien Viard, originaire de Draguignan. Les informations recueillies par ce terrible service, permirent de venir l’arrêter le 25 avril 1944.

L’opération fut menée par trois policiers allemands de l’antenne (dont le chef de poste) et trois de leurs agents. Eugène Cornu fut abattu ce jour là vers 15 heures 00 par l’un de ces derniers, Marcel Massiach, lui aussi de Draguignan.

Eugène Cornu avait essayé de se saisir de la mitraillette que l’un des policiers allemands avait posée sur l’arrière de la camionnette avec laquelle ils étaient arrivés.

L’équipe du Sipo-SD arrêta dans le même temps deux ouvriers (un sera déporté). L’un d’eux conduisit les allemands jusqu'à un cabanon dans la colline où furent trouvées des armes légères (4 ou 5 pistolets, des mitraillettes) et des munitions.

Eugène Cornu fut inhumé à Annot le 1er mai 1945 en présence d’une foule importante venue témoigner de sa solidarité. Une plaque commémorative qui lui donne le grade de lieutenant a été apposée sur les lieux de son assassinat.

Pour rappel, Viard et Massiach furent jugés par le Tribunal de Draguignan en octobre 1944. Reconnus coupables de plusieurs assassinats, ils ont été condamnés à mort et fusillés.
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MessageSujet: Re: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeDim 10 Mai - 10:50

les résistants de Draguignan décident de liquider deux hommes de main de la Gestapo locale, deux miliciens zélés : Marcel Massiach et Julien Viard. Ces jeunes hommes, du même âge que les maquisards (l’un d’eux avait même été réfractaire au STO), petits voyous, avaient été repérés depuis longtemps pour le zèle et la cruauté qu'ils montraient dans leurs expéditions à Draguignan et dans les communes de l’arrondissement.

La Résistance dracénoise tente donc d’exécuter ces deux individus, cette action va se dérouler aux Arcs le 10 mai 1944. Mais l'affaire va échouer. Si Massiach est sérieusement blessé, un des résistants participant à l'opération, le jeune Lorrain André Bigel est grièvement touché. Celui-ci, caché et soigné par des fermiers voisins, les Guido, est finalement découvert par la Gestapo le 11 mai 1944. Bigel et les fermiers sont arrêtés, ainsi qu’un autre paysan, le vieux militant antifasciste italien, Vermiglio (qui sera torturé et mourra en déportation).

La Résistance dracénoise n'abandonne pas les siens, et décide de faire évader Bigel de l’hôpital dracennois où il est soigné suite aux tortures qu'il subit. Cette délicate opération est préparée par le Dr Angelin German, le commandant Blanc chef FFI des Arcs et le gardien-chef de la prison, Léon Veyret.

L'évasion s'opère le 2 juin 1944, par l'emploi conjoint de plusieurs résistants de différents groupes locaux. Elle a nécessité l'implication de plusieurs résistants dracénois dont : Hélène Massonnat, également membre du réseau F2, Angelin Clair qui hébergera le convalescent, deux hommes du maquis Vallier, le Dr Gayrard qui le soigne, et trois résistants de La Motte (André Bauchieres, Maurice Michel et Jules Castellan). Cette organisation donne une idée de la somme de complicités et de connivences que supposait chaque action.

Il apparaît que les hommes du maquis Vallier sont également sur place pour protéger l’opération, surveiller et neutraliser deux gardiens armés, et les empêcher d’intervenir éventuellement.

André Bigel sera exfiltré sans encombre. Plus tard, Massiach et Viard seront quant à eux arrêtés condamnés à mort par la cours de Justice de Draguignan, puis fusillés le 05 octobre 1944.
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MessageSujet: Re: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeJeu 14 Mai - 11:32

Dans le Var, comme partout, ils vont décider de réagir, de se dresser, de faire front, de résister. Ainsi, vont ils progressivement s'associer et constituer des réseaux structurés.

La présence de l'occupant italien, puis allemand, va les stimuler à aller encore plus loin. Ce n'est plus seulement la zone occupée qu'il faut libérer, mais le territoire Français tout entier.

Petit à petit, des mouvements de résistance maillent l'ensemble du département. Dès 1942, Jean Ferrari et Marius Brunet organisent la résistance à Brignoles (83) et dans ses environs. Avec ses mineurs, ses viticulteurs ou agriculteurs, Vins (83) est un lieu très propice au développement de la Résistance.

Celle-ci se fera connaître d'abord par la diffusion de tracts, puis l'organisation de manifestations patriotiques, le 14 juillet ou le 11 novembre en particulier. Puis enfin, par des sabotages, notamment dans les mines de bauxite des environs.

Ensuite il faut prévoir le débarquement des alliés, il faut être prêt à les aider militairement et il faut être prêt à administrer les communes libérées. Ferrari ayant contacté Joseph Ducret, l'AS ( l'Armée Secrète) se structure pour le secteur de Brignoles et c'est Arnaud Marceau qui est nommé responsable de l'équipe de Vins (83). Le problème crucial à résoudre est celui de l'armement du maquis.

Il faut donc prévoir des parachutages d'armes et de munitions et surtout, les organiser. Pour se faire, a été créé à Londres la S.A.P. (Section Atterrissage et Parachutage) dont la responsabilité pour le Var est confiée au Commandant Berthe. Le littoral étant trop surveillé par les allemands, les parachutages ne seront possibles que dans le centre et dans le nord du département.

Le Commandant Berthe confie à Ferrari la recherche de terrains propices et la formation d'équipes chargées du balisage et de la récupération de ce précieux et indispensable matériel.

C'est ainsi qu'en juin 1943, Arnaud Marceau forme une équipe et balise un terrain aux Plaines de Vins, homologué sous le nom de "Vermicel". Les parachutages contrôlés par la SAP commencent dès janvier 1944. En avril, ont lieu les premiers parachutages dans l'aire brignolaise et dans la nuit du 27 au 28 mai 1944, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse (83). La nuit suivante, un second parachutage de quinze conteneurs et dix paquets a lieu sur le terrain "Vermicel". L'équipe de Vins récupère armes, munitions et matériel divers pour le transporter à dos d'homme ou en le trainant, sans lumière, à 600 mètres de là, jusque dans la grotte de la Baume de Savoye.
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MessageSujet: Re: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeLun 22 Juin - 11:35

Maquis Vallier.

"Pour le premier événement, il s'agit du jugement et de l'exécution de deux prisonnières du Maquis, convaincues de collaboration active avec la Gestapo de Draguignan. Voici ce que Vallier rapporte sur son journal à propos de cette pénible situation s'étant déroulée à la bergerie de la Colle près des Salles sur Verdon (83).

123ème jour de maquis
22 Juin 1944

Et bien, j’ai fait usage de mon pouvoir de grâce plus tôt que je ne le pensais, et cela à propos de circonstances assez en dehors de l’ordinaire.

Lundi au moment de manger, arrive Lulu, qui tout essoufflé et ému, m’annonce que la brune (c’est l’une des deux prisonnières) a pris la fuite. Or, c’est une fille qui a travaillé à la Gestapo et qui y travaillait quand elle a été arrêtée, qui en plus, depuis qu’elle est chez nous a appris des masses de choses sur nous et sur nos dirigeants, et il est évident que nous étions dans de fichus draps si nous n’arrivions pas à la reprendre. Chasse à l’homme tout à fait dans le style roman policier (au fond la vie est tellement plus extraordinaire souvent que tous les romans qu’on lit!) et à 11 heures du soir après avoir battu tous les bois, tous les buissons, deux de mes hommes, les deux condamnés de la journée, Jo et Mura arrivent à l’appréhender non sans avoir été obligés de lui tirer dessus et de la blesser à la jambe pour qu’elle veuille bien s’arrêter.

Après un interrogatoire serré où elle finit par m’avouer des tas de choses fort intéressantes sur son travail à la Gestapo de Draguignan, je la renvoie en haut, en lui disant que la décision sur son sort lui sera signifiée dans l’après-midi.

Ma décision avait d’ailleurs été prise dès la veille et si je l’avais vue pendant la battue, je n’aurais pas attendu le peloton d’exécution pour la descendre. Décision commune pour les deux, car l’autre était peut-être encore plus mauvaise et c’est elle qui a poussé la brune à s’enfuir pour aller prévenir la milice et les allemands afin qu'ils viennent la délivrer.1

Je n’ai pas hésité longtemps, quoique pour être absolument sûr que ma décision serait prise de sang-froid et d’une façon juste, je me suis fixé un délai de huit heures pour avoir le temps de bien faire le point.

A 5h du soir, certain de ce que j’estimais être mon devoir, je suis monté en haut avec tous les disponibles (je n’ai laissé que les hommes de garde), j’ai formé les pelotons d’exécution commandés, respectivement par Pierrot et Dominique, mes deux chefs de section, puis mis tout le monde en place, à qui j’ai rappelé en deux mots que ce que nous faisions n’était pas une œuvre de vengeance mais uniquement de justice et que je voulais une tenue impeccable et digne de la part de tous.

Elles ont été, au fond, assez courageuses toutes les deux, et m’ont encore confirmé par leur mort, qu’elles étaient toutes deux vraiment fortes et n’étaient en rien des «premières venues ». Quelques uns des miens ont été assez touchés par l’exécution et le grand René était cadavérique! J’avoue que moi-même je devais être assez pâle et assez ému. Absolument pas par le fait même de leur mort, mais par la responsabilité d’avoir décidé la mort de deux personnes vivantes. Je leur ai annoncé à chacune d’elles, à tour de rôle ; qu’elles étaient condamnées à mort comme traîtres à la France et pour travail avec les Allemands. C‘est quand même la première fois que ça m’arrive, et d’ailleurs au fond, cela m’a fait moins d’effet que je ne l’aurais cru. Il y a eu le moment avant que les prisonnières arrivent où je me suis demandé un peu comment serait ma voix, et c’est tout, car après, j’étais évidemment repris par mon rôle de chef, et sûrement, rien n’a pu transparaître de ce que je sentais.

J’ai bien tout fait en règle, inventaire des papiers (dont une carte de France avec tous les noms de maquis du Var et de la région soulignés), j’ai fait ramasser leurs affaires personnelles, et quant aux corps, je les ai fait enterrer par les deux autres prisonniers. Je voulais que pour ceux-ci, l’exécution marque vraiment et qu’ils se rendent de compte de ce qu’ils risquent en cas de tentative d’évasion.
J’ai mis à côté des corps, une bouteille cachetée, contenant une feuille avec leurs noms et la mention « Fusillées comme traîtres à la France».

Hier, j’ai fait quelque chose de rigolo et de curieux, vu les circonstances. Chez un fermier des environs, à une quinzaine de km d’ici, j’avais rendez-vous avec… tenez vous bien ! le Commandant de la Gendarmerie de Draguignan, le chef de toute la Gendarmerie du Var2 . Je commence à compter dans le Var, il me semble, et je me suis un peu amusé quand un 4 galons de ceux qui sont chargés de nous combattre m’a fait demander de lui fixer rendez-vous où et quand je voudrais. Il ne manquait plus que les reporters pour prendre un interview du chef des Gendarmes rencontrant le chef des Maquisards. Le Comdt et d’ailleurs quelqu’un de très chic et j’ai été ravi de le voir. En une demi-heure de discussion, on met au point et on éclaircit beaucoup de choses, et j’ai l’impression, manquant peut être de modestie que nous nous sommes retirés enchantés de notre entrevue. Il ne faut d’ailleurs pas croire que cette entrevue ait duré au total une demi-heure seulement. Ce temps fut consacré aux discussions sérieuses, puis le fermier voulut nous faire manger et boire un peu. Au total, arrivée à 4 h, nous en sommes repartis chacun de notre côté à 7h 1/2 après avoir mangé 2 omelettes, du petit salé, du fromage, bu du pastis, du vin rouge, du vin blanc et des fines. J’avoue n’avoir point soupé le soir.

A 9h, je suis descendu à Aiguines avec la voiture, rencontrer un type qui venait chez nous, et apporter un peu de matériel et du vin. C’est très rigolo de voir les réactions des Aiguinois lorsque j’arrive. Ils ont tous une frousse intense, une peur bleue d’être compromis, et comme d’autre part, je suis le maître absolu du pays, si jamais il me prenait fantaisie de m’y établir, ils essayent d’être au mieux avec moi, sans toutefois aller trop loin pour être compromis, fiers pourtant en même temps de connaître « le Lieutenant ». C’est que je commence à être connu dans la région, pour ne pas dire dans le Var, maintenant ! Il paraît qu’à Draguignan, c’est le Commandant de la Gendarmerie d’hier qui me l’a dit, on parle ouvertement du lieutenant Vallier, chef de la résistance dans le Haut-Var. Et l’autre jour, il m’est arrivé un jeune gendarme de Toulon qui a aussitôt demandé à Roger s’il se trouvait bien au maquis Vallier.
Peut-être qu’après la guerre, il va falloir que je change de nom et ne conserve que mon pseudonyme…

Max et Jo viennent de rentrer de Moissac où je les avais envoyés s’occuper du ravitaillement. Depuis la mort d’Ernest et le coup du camion à Aups, c’est très curieux de voir la circonspection avec laquelle tout le monde s’occupe de nous. Moi l’autre jour, pour aller chercher des pâtes et autre ravitaillement, je suis allé à 35 km d’ici, traversant 3 villages et 2 routes nationales avec ma voiture immatriculée 1˚ GRAV et portant en lettres énormes sur le pare-brise FFI et la croix de Lorraine. Je descends un jours sur deux à Aiguines, et connu et repéré comme je le suis dans la région, je risque chaque fois de me faire descendre, et ces messieurs continuent à me dire : « Débrouillez-vous ». Débrouillez-vous, mais n’embêtez surtout personne. Et chacun se renvoie la pierre, les civils ne veulent plus s’occuper de nous, sous prétexte que ce sont les militaires qui doivent le faire, et les militaires disent qu’ils n’ont pas reçu de crédits.
J’aurais quelquefois, une envie folle de tout plaquer et d’aller voir chez moi comment vont les choses. Surtout que cela devient angoissant maintenant, car voilà 3 semaines tout à l’heure que je ne sais absolument plus rien de chez moi.
Je n’y vois plus du tout, ma lampe à carbure n’est pas garnie, rien d’autre à faire qu’à me coucher.

1 - La “ brune ” est une réfugiée originaire de Meurthe-et-Moselle, téléphoniste, âgée de 22 ans. L’autre, plus âgée, mariée, soupçonnée d’être la maîtresse de l’un des hommes qui ont été arrêtés avec elle, est alsacienne.
2 - Il s’agit du commandant Jean Favre, arrivé dans le Var fin avril 1944. Cet officier franc-maçon avait été réintégré dans la gendarmerie en 1942. Participant à la Résistance à La Rochelle d’où il venait, il s’est empressé de prendre contact avec celle du Var, par l’intermédiaire de Fontès qui en a fait le responsable ORA de Draguignan.

Son fils, Pierre Favre, a publié le récit de sa vie (Histoire d’un militaire peu ordinaire, Paris, L’Harmattan, 1992).
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MessageSujet: Re: la résistance dans le Var   la résistance dans le Var Icon_minitimeVen 28 Mai - 15:57

résistants de Vins sur Caramy (83).
Dès juin 1943, ARNAUD Marceau forme une équipe qui balise un terrain aux Plaines de Vins homologué sous le nom de "Vermicel". Les parachutages contrôlés par le SAP ne commencent qu'en janvier 1944. En avril suivant, ont lieu les premiers parachutages dans l'aire brignolaise et dans la nuit du 27 au 28 mai 1944, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse.
La nuit suivante, un second parachutage de quinze conteneurs et dix paquets a lieu sur le terrain "Vermicel". L'équipe des résistants de Vins récupère armes, munitions et matériels divers pour le transporter à dos d'hommes ou en le trainant, en pleine nuit et sans lumière à 600 mètres de là, dans la grotte de la "BAUME DE SAVOYE" .
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