La Seconde Guerre en R1 et R2
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 la résistance à Gap

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Soleil
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Soleil


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MessageSujet: la résistance à Gap    la résistance à Gap  Icon_minitimeMer 2 Juin - 11:46

Ange Zanotti et Henri Reynerau rejoignent le maquis dès Juin 1943. Ils étaient domiciliés tous deux à Draguignan (83). Lorsqu'ils reçoivent la lettre de route du STO pour aller travailler en Allemagne, refusant d'être enrôlés de force, ils décident de prendre le maquis.
Se renseignant comment faire, discrètement dans leur entourage, ont leurs conseille de s’adresser à un artisan boucher de la ville. Ils vont donc le voir tous les deux à la tombée de la nuit. Ce boucher de Draguignan, Auguste Sicard commence par nier savoir quoi que se soit sur ces histoires de maquis. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il les recontacte, après surement s’être renseigné sur eux et sur le maquis.
Il leurs indique qu’ils doivent se rendre à GAP par leurs propres moyens, et se rendre dans un bar sur la place principale. Les deux jeunes parviennent à trouver ce commerce où après un échange de mots de passe, on leurs dit de se cacher pour la nuit. Le lendemain une personne les conduit dans les montagnes alentours. C'est ainsi qu'ils se retrouvent dans le Champsaur.
Ange Zanotti et Henri Reynereau ont quelques difficultés a trouver le camp de Méouillon. Depuis 3 jours ils rodent dans la région sans atteindre leur objectif. Toutefois à leur entrée dans la vallée de Champoléon, eux ont été repérés et signalés. Madame Bernard du village des Borels est prévenue de la présence de ces deux jeunes désireux d'intégrer le maquis.
Ils arrivent enfin un soir chez l’abbé Robin (curé des Borels et Résistant), et lui demandent l’hospitalité ainsi que la route de Meouillon. L’abbé Robin prend de haut la nouvelle d’un camp à Méouillon. Mais comme il est tard il leurs indique une ferme où ils peuvent être hébergés. Le lendemain matin, il les reçoit, les questionne et en cachette prévient Méouillon. Puis se sont différentes personnes qui interrogent à leur tour les 2 jeunes. Sont-ils des Résistants ou des mouchards ? Ce qui inquiète le curé c’est qu’ils arrivent d’une filiaire inconnue.
Finalement après deux jours de pourpalers pendant lesquels ils sont consignés, on leurs présente enfin le lieutenant Rouxel et le lieutenant Vollaire. Puis les nouveaux venus sont vêtus, chaussés, et récupèrent un sac à dos. La cure se révèle en fait être un magasin d'habillement de maquisards fort complet.
Ange et Henri ne savent pas à ce moment là, que sous le plancher se trouvent 107 fusils. Lorsque les allemands quelques mois plus tard feront une descente musclée dans ce presbytère, ils ne trouveront plus rien. Effectivement quelques mois plus tard les allemands tireront avec leurs mitraillettes à partir de cette route en voyant les jeunes sortir du presbytère et s’enfuir vers la montagne. Aux Borels, aucun fuyard lors de cet assaut, ne sera blessé. Les témoins diront que les balles sifflaient à leurs oreilles et que plein de morceaux de feuilles leurs tombaient dessus.
Mais revenons à la suite de l'intégration au maquis de nos deux jeunes dracenois. C’est à la nuit tombante seulement qu’ils montent aux chalets de Méouillon. Zanotti et Reynereau ont noté l’impression pénible de cette montée dans l’obscurité et cette arrivée à Méouillon. L’aspect de Méouillon est sinistre de nuit. De plus, toute une mise en scène est en place pour tester les 2 jeunes recrues.
Dans une salle basse, mal éclairée par une bougie, des hommes se tiennent autour d’un poêle-cuisinière. C’est lugubre. L’un d’eux a la tête et les bras entourés de pansements : il geint. Les présentations sont faites. C’est un sergent d’active Toto (Desprez)… Puis on leur présente un homme hirsute, en treillis, un tôlard… L’épreuve a une fin. Les maquisards ont suffisamment jugé les réactions de leurs nouveaux camarades. Le lendemain, la farce est dévoilée, blessé et tolard sont joyeux et en bonne santé.
Ce matin là, un jeune homme (le lieutenand Rouxel ) s’approche des arrivants et leur souhaite la bienvenue, puis demande leurs noms. Sans hésiter les 2 nouveaux déclinent leur identité : "Reynereau Henri – Ange Zanotti". Non pas le vrai leur dit ce gradé, celui de guerre. Dix secondes pour trouver et se sera «Grimaldi et François ». Très bien venez manger. Les autres jeunes leur font alors un accueil inoubliable.
Plus tard les 2 compères participeront à toutes les actions de la Résistance jusqu’à la libération de Gap. Avant l’arrivée des américains, 700 Résistants remontés à bloc et très bien organisés auront le dessus face à 1200 allemands en place !! Ange Zanotti était sous les ordres du capitaine Henri Baudel (surnommé Capitaine Conan).
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