Les Commandos de Provence aux ordres du Commandant de COURSON de VILLENEUVE est alors constitué avec l'apport des FFI rassemblés dans la région d’Aix-en-Provence. Il vient renforcer le Groupe de Commandos d’Afrique stationné à Marseille du 16 septembre au 6 octobre 1944.
Le 10 octobre 1944, les Commandos font mouvement vers le Jura et établissent leur cantonnement à Salins-les-Bains, à Marnoz puis à Authoison). Du 16 au 26 octobre 1944 ils prennent part aux combats dans les Vosges dans la forêt de Cornimont (La Grosse Pierre, le Brûleux, le Haut de Tomteux).
Après une nouvelle période d'entrainement à Salins-les-Bains, les Commandos de Provence auprès des Commandos d'Afrique sont engagés du 18 au 22 novembre dans les combats pour la libération de Belfort
Début 1945, l’amalgame des Commandos de Provence et des FFI parisiens du bataillon Désiré se poursuit. Le 5 janvier, le groupe de Commandos d’Afrique forme le 5e bataillon de choc aux ordres du Commandant Ducournau tandis que les Commandos de Provence deviennent le 6e bataillon de choc (Commandant de COURSON de VILLENEUVE). L’ensemble, aux ordres du lieutenant-colonel Bouvet, constitue le 3e Groupement de Choc.
Du 19 janvier au 6 février 1945, les Chocs sont engagés en Alsace dans les combats de réduction de la poche de Colmar
De retour à Giromagny le 14 février, un détachement s'entraîne sur le Doubs puis sur le Rhône entre le 28 février et le 16 mars, en vue du franchissement du Rhin. L'unité effectue dans la nuit du 17 au 18 mars un raid de commando dans le secteur de Kembs (va-et-vient sur le Rhin), puis à nouveau, le 8 avril, dans celui de Nambsheim et de Kembs.