quelques bons allemands

Wilm Hosenfeld est un héros dans la Wehrmacht à l’histoire tragique..
Quatrième enfant d’un enseignant catholique, le jeune Wilm Hosenfeld grandit dans une famille profondément religieuse dont les principes et valeurs influenceront grandement sa vie.
À 19 ans seulement, il s’engage dans l’armée allemande et participe au premier conflit mondial qui se terminera pour lui en 1917 du fait de graves blessures. A l’issue de la guerre, il devient instituteur et épouse Annemarie Krummacher, fille de peintre et grande pacifiste.
Alors qu’il est loin d’être un opposant au nazisme, montrant même de la sympathie pour le régime durant l’entre deux guerre, il est très vite choqué par les exactions allemandes commises à l’Est dès 1939.

Affecté au commandement de la Wehrmacht à Varsovie, Hosenfeld est notamment connu pour avoir aidé en 1944 Wladyslaw Szpilman (grand pianiste juif qui aura survécu au ghetto de Varsovie en s'échappant de celui ci durant la guerre), histoire popularisée dans le film " Le pianiste ", inspiré de l'autobiographie de ce dernier. Szpilman le décrit notamment comme « une lumière dans les ténèbres ».
Cependant, bien que connu pour les faits précédents, Hosenfeld avait déjà sauvé auparavant plusieurs dizaines de personnes.
En effet, Hosenfeld, usant de sa position d'officier, sauvera plusieurs personnes de la barbarie nazie, dont un prêtre catholique menacé par les SS.

En 1942, Hosenfeld se montre de plus en plus choqué face aux horreurs commises par les SS dans le ghetto de Varsovie.
Il décide ainsi d'employer des personnes persécutées sous un faux nom, en tant que chef de l'école de sport. En 1944, après que l'insurrection de Varsovie ait été matée par les allemands, celui si s'assure que les prisonniers polonais de "'Armia Krajova" soit traités convenablement, avant de finalement rencontrer par hasard Wladyslaw Szpilman, dans une maison abandonnée.
Au détour de la conversation, Hosenfeld lui demande de jouer du piano (qui se trouve dans les décombres de la maison) après que Szpilman lui ait avoué qu'il a auparavant été un pianiste de renom à Varsovie.
Cependant, l'hiver approche et l'armée rouge se décide enfin à avancer dans Varsovie. Hosenfeld, contraint de quitter la ville est désigné comme commandant d'une compagnie. Mais en janvier 1945, il est capturé par l'Armée Rouge. Les soviétiques le condamnent arbitrairement à 25 ans de prison en tant que criminel de guerre, et celui ci décède à Stalingrad, en 1952.
En 2009, il sera reconnu comme juste parmi les nations, à titre posthume.