La Seconde Guerre en R1 et R2
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 la résistance à Draguignan, Var

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Soleil
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MessageSujet: la résistance à Draguignan, Var   la résistance à Draguignan, Var Icon_minitimeLun 1 Juin - 18:29

La Résistance dracénoise tente d’exécuter deux terribles miliciens de la Gestapo dracénoise aux Arcs le 10 mai 1944.
L’affaire échoue, l’un d’eux, Marcel Massiach, est sérieusement blessé, comme l’un des résistants, le jeune Lorrain André Bigel. Celui-ci, caché et soigné par des fermiers voisins, les Guido, est découvert par la Gestapo le 11 mai.
Les fermiers l'hébergeant sont été arrêtés, ainsi qu’un autre paysan, le vieux militant antifasciste italien, Vermiglio (qui sera torturé et mourra en déportation). Bigel quant à lui endure la torture sans rien lâcher. A l'agonie, c'est le docteur Angelin German, résistant, qui parvient à le faire transférer à l'hôpital pour le soigner, mais ce n'est en fait qu'un prétexte...

La Résistance dracénoise avait décidé de faire évader Bigel de l’hôpital où il est soigné. L’affaire préparée par le Dr German, avec Blanc Lenoir et le gardien-chef de la prison, Veyret, est effectuée le 2 juin 1944 à 17 h 00, par un des Groupes Francs de Toulon, le GF Ribaud Coco. Cette opération a impliqué l'action conjuguée de plusieurs résistants dracénois : Hélène Massonnat, également membre du réseau F2, Angelin Clair qui héberge le convalescent, les hommes du maquis Vallier, le Dr Gayrard qui le soigne (ceci pour donner une idée de la somme de complicités et de connivences que supposait chaque action).

Les hommes de Vallier étaient là pour protéger l’opération, surveiller les deux gardiens de l'hôpital et les empêcher d’intervenir. L'évasion de Bigel est un succès.

Concernant Massiach et Viard, ils seront condamnés à mort et fusillés après la Libération.
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MessageSujet: Re: la résistance à Draguignan, Var   la résistance à Draguignan, Var Icon_minitimeMer 22 Juil - 12:22

Le 22 juillet 1944 reste un jour funeste pour la résistance et les maquis varois. Lors d'une opération de répression sans précédent, les allemands aidés des miliciens infligent de lourdes pertes dans les rangs des organisations de résistance et les maquis FTP et Vallier.

Le 22 juillet 1944 , très tôt dans la matinée, des soldats allemands de Brignoles viennent à Aups faire sauter un garage servant d'abris à des réfractaires. Au même moment, une voiture de l'AS (Armée secrète) du maquis Vallier tombe en panne devant la mairie du village. Le véhicule tombe dans un guet-apens.
Parmi les 5 occupants du véhicule, trois maquisards prennent la fuite :
- Pierre Liétard dit Yo, blessé
- Louis Casanova dit Casa, bléssé
- Aiguier dit tomy
- deux maquisards sont tués :
- Luciani Dominique (adjoint au chef du maquis Vallier) et André Chaude.

Luciani tente de riposter face aux Allemands mais en vain, il sera retrouvé criblé de rafales et d'éclats de grenade . Chaude lui est retrouvé mort d'une balle à la tête.

Une jeune Aupsoise de 17 ans, Rosette Ciofi, est grièvement blessée devant la mairie (plaie affreuse à la cuisse) alors qu'elle tentait de prévenir les FTP qui se trouvaient encore au village. La jeune Rosette meurt à l’hôpital de Draguignan en murmurant : " je sais que je serai vengée".

Pendant ce temps, le Plan de Canjuers était ratissé par d’autres forces. Une colonne allemande monte à l’attaque du camp FTP Robert installé à la ferme La Tardie où les FTP venaient d’être rejoints par des transfuges du maquis AS.

Cette attaque allemande entraînera la mort de plusieurs maquisards et civils, 9 hommes au total : deux des chefs du camp Robert, Henri Guillot et Martin Biagini, partis en moto d’Aups rejoindre le maquis après avoir appris qu’il était menacé, deux de leurs hommes, Serge Chiesa et Louis Rouvier, tué à La Tardie, l’épicier Louis Gautier, membre de l’AS, venu chercher un médecin au camp FTP pour soigner les blessés d’Aups, deux sympathisants du maquis, Fernand Sérafino et Joseph Bondil, deux occupants d’un camion venant des Alpes-Maritimes (Jean Barruchi et Jean Rossi, âgé de 15 ans) se dirigeant vers la commune de Vérignon.

Les fermes furent fouillées et certaines incendiées. Le village de Bauduen fut cerné et ses habitants contrôlés. Des résistants furent raflés à Salernes au retour de l’expédition.
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