Pendant la Seconde Guerre mondiale, des émetteurs-récepteurs portatifs permettaient aux résistants des territoires occupés d’envoyer des renseignements aux alliés. Ce matériel illégal était camouflé en bagages et les codes pour le chiffrement des messages, imprimés sur des mouchoirs.
Le contact radio avait toujours lieu à une heure précise : l'opérateur arrivait en avance pour préparer le matériel, puis lançait son appel à plusieurs reprises au moment prévu. Son identité était vérifiée avant la transmission des données.
Afin de déjouer les appareils de détection allemands, les contacts radio suivaient la règle des "3/3" : ne pas transmettre plus de 3 minutes consécutives, ni plus de 3 fois au même endroit, et ne pas être opérateur radio plus de 3 mois d'affilée pour éviter les erreurs de routine.
Il s’agissait d’une des missions de résistance les plus exposées, en particulier lors du transport du matériel très encombrant, mais essentielle pour la survie des réseaux.