La Seconde Guerre en R1 et R2
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 la résistance dans les Alpes de Haute Provence

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Soleil
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MessageSujet: la résistance dans les Alpes de Haute Provence   la résistance dans les Alpes de Haute Provence Icon_minitimeDim 5 Avr - 10:17

le 05 avril 1944 à la Braïsse près de Digne, chargé de l’attaque d’un dépôt d’essence à Gaubert, un détachement de FTP (Francs-Tireurs et Partisans) du Maquis "Faïta" , arrivant de Lambruisse, s'installe au hameau de la Braisse dans la nuit du 4 au 5 avril 1944.

Le matin du 5, deux maquisards, Quirillo March et Vittorio Lazaro partis à Mézel pour récupérer des vivres sont arrêtés par les Allemands. Torturés, interrogés, ils révélent la présence de leurs camarades à la Braïsse. Depuis, ces deux malheureux sont portés disparus.

L’après-midi du 5 avril vers 17 heures 00, un groupe de la 8ème compagnie Brandebourg, des soldats allemands et le responsable de la Sipo-SD de Digne (environ 80 hommes) encerclent les maquisards. Un furieux combat, évidemment déséquilibré, s'engage et va durer près de trois quart d’heure.
8 maquisards parviennent à s’échapper, mais 10 sont tués. 6 sont faits prisonniers, interrogés, torturés avant d’être déportés en Allemagne, rares sont ceux qui en reviendront vivant comme Pascal Puddu.

André Bertolucci, Eugène Blanchard, Pierre Capus, Marius Lieutaud, René Marchand, Albin Roux, Roger Aharonian et Valentin Romana faisaient partie des maquisards tués dans l’affaire, dont huit seulement furent identifiés.

Bien que toutes les précautions aient été prises par l’occupant pour que les funérailles des victimes de la Braïsse au cimetière du Bourg soient tenues secrètes, une partie de la population dignoise s'était rassemblée sur le boulevard Gassendi durant la soirée du 7 avril afin de leur rendre un dernier hommage, se découvrant au passage du véhicule contenant les 10 cercueils.

En bordure de la RN 85, sous le hameau de la Braisse, un premier monument a été inauguré un an après les faits, le 5 avril 1945.
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MessageSujet: Re: la résistance dans les Alpes de Haute Provence   la résistance dans les Alpes de Haute Provence Icon_minitimeMar 16 Juin - 9:12

Les éléments d’une colonne allemande, composée aussi d’un détachement de la 8ème compagnie Brandebourg (détachement Schorn) arrêtent le 16 juin 1944, vers 6 h30, aux environs d’Allemagne-en-Provence (Alpes-de-Haute-Provence), un groupe de jeunes gens venant du Var et cherchant à rejoindre le maquis FTP.

Cette colonne étaient envoyée pour faire la chasse aux résistants regroupés dans le secteur depuis le 7 juin. Elle arrivait de Vinon-sur-Verdon (Var) où, le 14 juin elle avait abattu un résistant, l’ancien maire du village André Arbaud, et un autre habitant puis s’était livré à diverses exactions.

Les jeunes gens arrêtés assistèrent à l’exécution de neuf personnes sur la place d’Allemagne, puis furent conduits sur le territoire de Saint-Martin-de-Bromes, au lieu dit le Ravin des Bayles, où ils furent tous massacrés vers 11 h 30. Le curé était parvenu à faire relâcher un jeune bûcheron membre du groupe. Les Allemands leur avaient préalablement dit qu’ils seraient envoyés travailler en Allemagne. Mais il n'en a rien été car quinze corps furent découverts le 19 juin.

Quatorze de ces jeunes gens furent identifiés, ils provenaient tous de Brignoles (trois) et de villages environnants (trois du Val, trois de Montfort, trois de Carcès). S’étaient joints à eux, deux ou trois anciens soldats de l’armée italienne employés, comme certains d’entre eux, dans les mines de bauxite du secteur. Ils formaient un groupe d’amis âgés de 17 à 24 ans, tous décidés à « monter » au maquis.

L’un d’eux, Gabriel Unia, de Carcès, avait accompagné à Montagnac chez les FTP son camarade Floréal Fuentès qui sera tué le 11 août 1944, non loin de là à Sainte-Croix-du-Verdon, et serait redescendu ensuite pour y conduire ses autres camarades. Le groupe s’était regroupé à Cotignac pour prendre le car de Riez vers 22 h , le 15 au soir. Leur projet était connu dans leurs villages. D’autres amis devaient partir avec eux. Ils étaient sans armes.
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MessageSujet: Re: la résistance dans les Alpes de Haute Provence   la résistance dans les Alpes de Haute Provence Icon_minitimeLun 13 Juil - 17:04

Le 13 juillet 1944, un détachement de troupes allemandes s'installe dans le village d'Oraison, 04. Trois jours plus tard, le dimanche 16 juillet, les membres Directeurs du Conseil Général de la Résistance se réunissent à Oraison, alors que cette réunion devait se tenir à Digne.

Vers 10h30, des camions transportant des miliciens déguisés en résistants arrivent à Oraison, bloquent les issues du village et simulent une attaque du poste allemand.

Croyant avoir affaire à de vrais résistants, Emile Latil se rend à la Mairie, remet en place le buste de la République et lacère le portrait de Pétain. Vers 15h00, les miliciens se dévoilent, arrêtent les Membres du Conseil de la Résistance et bien entendu Emile Latil ainsi que quelques autres dont le docteur Daumas André piégé lui aussi par ces faux résistants.

Les prisonniers sont emmenés à Marseille, remis à la gestapo et interrogés sous la torture. Le 18 juillet 1944, tous sont fusillés dans le vallon de Signes (83) avec d'autres résistants. C'est un berger qui a assisté de loin au massacre qui permettra de retrouver les corps de ces martyrs plus tard.

Ont ainsi perdu la vie : André Marcel, Chaudon Roger, Cuzin François, Daumas André, Dulcy Léon, Favier Maurice, Latil Emile, Martin Bret, Jean Piquemal, Jean Rossi, Terce Salmo Robert.
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