les goumiers

voici une magnifique et exceptionnelle photo que je viens de recevoir, d'un goumier qui aiguise son couteau de combat sur le navire qui l'emmène en Provence

superbe!!! je n'arrive pas à voir le modèle....

cdt
henri

on dirait une sortie de Kbar

oui, ça ressemble fortement...

ça peut être aussi un modèle de l'USN

au USA il ont fait une campagne de récupération des couteau de chasse pour équipé tout les GI's

il existe une affiche de cette chose !

voici une autre photo du même lot mais que je n'ai pas eu ... à mon grand désespoir



à noter l'uniforme des officiers français dont un ... en M42 de para !!!

les goumiers sont arrivés, le 16 août, sur la plage Camel et descende sur le sol de la mère patrie

Pour moi il s'agit de la plage de Cavalaire

cela y ressemble fort en effet

Le 15 août 1944, les trois groupes de tabors marocains, cantonnés dans les villages du sud de la Corse depuis leur retour de l’île d’Elbe ou leur arrivée d’Italie et destinés à participer au débarquement en Provence, sont réunis sur les plages longeant la baie d’Ajaccio.

Au début, tout va bien, les Marocains restent aux emplacements assignés ; puis, énervés par la longueur de l’attente, ils ne cessent de s’agiter, de se déplacer, et les cadres éprouvent beaucoup de mal à maintenir un semblant de discipline. Si l’affectation des renforts aux différentes unités entraîne une certaine confusion, un grand désordre suit la distribution d’accessoires américains (les uns gratuits, les autres remboursables), tels que pipes, tabac, cigarettes, articles de caoutchouc, peignes, brosses à dents, miroirs de poche, poudre pour les pieds, poudre contre les poux, etc. Bien vite la crème à raser sert à barbouiller le visage du voisin et les rouleaux de papier hygiénique sont irrésistiblement transformés en serpentins, alors que les rations K et les boîtes U allouées pour les prochains jours sont absorbées sans discernement.

La visite inopinée du général Guillaume provoque un apaisement momentané. Il tient à s’entretenir avec les montagnards dans leur dialecte, pour leur plus grande satisfaction.

Le 17 août, les formations sont fractionnées « par bateau » et dirigées vers les « Allées ». A partir de là, le mouvement va s’accélérer. Il faut se conformer au planning, la marine américaine se souciant de conduire les opérations avec ponctualité.

Le 18 août au soir, l’embarquement s’effectue, sans incident, à bord de LST, mais aussi sur des paquebots comme le Prince Baudouin, de l’armement belge, et le Prince Henry, battant pavillon canadien.

Le 20 aout, le 2GTM du colonel Boyer de Latour, venant de Cuges, s'empare du col de l'Ange et descend sur Gémenos. Les Zouaves du 3eme BZP et les chars du 2eme Cuirassiers ont attaqué le verrou d'Aubagne. Mais le morceau est dur et les goums sont demandés en renfort! Les 21 et 22 aout, goumiers, zouaves et cuirassiers se battent pour prendre la ville et ouvrir la porte de Marseille. Le 23 au soir, le Général de Lattre de Tassigny vient loger au N°7 de l'actuelle avenue Roger Salengro. Les goumiers assurent la protection du PC qui est installé dans une demeure bourgeoise juste à coté. Le général loge chez un ébéniste et les goumiers dorment dans l'atelier au RDC. Au matin du 24 aout, de Lattre se rase dans le casque "plat à barbe" d'un goumier puis s'en va en demandant aux hommes de "laisser l'atelier aussi propre qu'ils l'ont trouvé". Au dire de l'ébéniste qui aura du mal à reconnaitre l'endroit après le passage des goums, l'atelier était mieux rangé qu'à son départ

Le 22 aout, la manœuvre d'encerclement de Marseille se poursuit. Le 1GTM du Colonel Leblanc, attaque à travers les collines. Peypin puis Cadolive sont le théâtre de combats acharnés. Les montagnards berbères démontrent toute leur efficacité et leur valeur en traversant les massifs qui bordent la cité Phocéenne.
Un témoignage touchant recueilli il y a quelques années auprès d'un habitant de Cadolive: "Lors de la libération, les enfants du village découvraient avec étonnements ces guerriers venus de loin, avec un peu d'inconscience ils se faufilaient au plus près de ces hommes qui soutenaient un combat dur, sous la chaleur, c'est là que je failli être tué, mais un goumier qui m'avait tiré par le bras, pour me lever de l'endroit dangereux où je me trouvait prit la balle à ma place, j'avais une dizaine d'années! Nous avions fuit la ferme où nous habitions en laissant tout derrière nous, y compris le porte monnaie de ma mère! Quand nous sommes revenus, l'argent était toujours là, mais les goumiers avaient mangé tous les fruits et vidé la citerne d'eau! Et je suis bien content qu'ils l'aient fait"!