Est-ce la même mécanique dans la tête d’un nazi et d’un fondamentaliste islamiste ?
Oui, clairement. C’est la même méthode. Freud disait les mots désignent des choses au début, puis des choses qui ne sont pas là et c’est la fonction du symbole, et enfin ils finissent par ne plus rien désigner du réel. A ce moment là, on se soumet à un slogan. Quand une culture ne permet pas la rencontre et le débat, on est des proies et internet démultiplie le pouvoir de ces manipulateurs.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre