LES SAUF-CONDUITS AMÉRICAINS

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les Etats-Unis, comme beaucoup de pays, combattit aussi sur le front psychologique. Mais avant l’arrivée des américains en Angleterre, rien n’était uniformisés ce qui créa certains problème sur le terrain. Un modèle commun est alors créez pour faciliter la réédition des allemands et que les troupes alliées reconnaissent les sauf-conduits.

Donc afin d’inciter les soldats allemands à se rendre, les américains et Anglais envoyèrent des millions de sauf-conduits qui sont censés permettre aux soldats de se rendre avec l’assurance qu’ils seront bien traités.
Les formes, couleurs et contenus des sauf-conduits dépendent des dates de diffusions. Ces sauf-conduits auraient été efficace, notamment en fin de guerre, ce qui aurait incité les autorités alliés à interdire la reproduction de ceux-ci pour protéger l’authenticité de ceux-ci, même si à la fin de la guerre, des modèles fantaisies furent retrouvés.

En ce qui concerne mon modèle :

Il s’agit du modèle ″ZG61″, parachuté entre septembre 1944 et Mars 1945, le modèle a été imprimé à 67 345 800 exemplaires et seul 65 750 000 d’entre eux ont été parachutés.
Sur la face rouge, il est écrit en 2 textes, l’un en allemand et le second en anglais :

″Sauf Conduit (passe de sécurité en allemand)
Le soldat allemand qui porte ce sauf conduit et utilisé comme un signe authentique du souhait qu’il se rend. Il doit être désarmé, doit être présentable après (NRDL : du contrôle), recevoir de la nourriture et une attention médicale si requis, et doit être enlevé de toute zone de danger aussi vite que possible.
Signature de Dwight Eisenhower
Commandant suprême de l’expédition armée alliée″  

Sur le verso :

Il est écrit en allemand :
″Principe de base du droit international, relatif aux prisonniers de guerre
(Selon la Convention de La Haye de 1907 et la Convention de Genève de 1929)

1. Depuis le moment de leurs capitulations, les soldats allemands sont considérés comme des prisonniers de guerre et sont protégés par la Convention de Genève. En conséquence, leur honneur militaire est pleinement respecté.

2. Les prisonniers de guerre doivent être pris au plus tôt possible dans les points de rassemblement, suffisamment loin des zones de dangers pour protéger leur sécurité personnelle.

3. Les prisonniers de guerre reçoivent les mêmes rations, qualitativement et quantitativement, que les membres des armées alliées et, en cas de maladie ou de blessure, sont traités dans les mêmes hôpitaux que les troupes alliées.

4. Les décorations et les objets de valeur doivent être laissés aux prisonniers de guerre. L'argent ne peut être pris que pour être des officiers chargés des points de rassemblement et des reçus doivent être donnés.

5. Les quartiers dortoirs, les logements, les couchettes et autres installations dans les camps de prisonniers de guerre doivent être égaux à ceux des troupes alliées dans leurs garnisons.

6. Selon la Convention de Genève, les prisonniers de guerre ne doivent pas faire l'objet de représailles, ni être exposés à la curiosité publique. Après la fin de la guerre, ils doivent être renvoyés à la maison le plus tôt possible.

Les soldats, au sens de la Convention de La Haye (IV, 1907), sont: Toutes les personnes armées, qui portent des uniformes ou des insignes qui peuvent être reconnus à distance.

RÈGLES DE RENDEMENT

Pour éviter tout malentendu lors de la cession, la procédure suivante est recommandée: déposer les armes, enlever le casque et la ceinture, lever les mains et faire bouger un mouchoir ou cette notice.″

Le document se termine par la référence : US/GB-ZG61-1944 : US/GB pour indiquer que le tirage est conjoint entre américain et anglais. ZG61 : est le modèle du tract et 1944 : date d’impression.
Il existe une version plus petite de ce modèle, le ZG61A, destiné à être imprimés et compactés dans une coquille d’obus. Une fois tiré, l’obus s’ouvre relâchant les paquets de prospectus qui se dispersent au-dessus de la zone désignée. Si tout se passe bien, seule la partie droite du recto, est bruni par l’ouverture  de l’obus. Mais il arrivait souvent que les sauf-conduits prennent feux…