Le plateau d’Hauteville dans l’Ain est bien abrité des vents du nord par des montagnes couvertes de sapins, le ciel y est d’une pureté provençal, c’est le type même de microclimat de qualité.
Une des cinq grandes stations sanatoriales de montagne en France y a été installée avec une trentaine d’établissements, de toutes natures qui abritent 2500 malades à une altitude moyenne de 900 mètres.
Le premier sanatorium a été construit en 1896. C’est là que pour la première fois en France, eut lieu en 1906, l’installation d’un préventorium par le docteur Dumarest.
« l’Espérance » est fondé en 1926 par l’initiative de la baronne Adélaïde de Rothschild.
Son service médical fut dirigé avec le dévouement le plus absolu depuis la fondation (1926) jusqu’en 1949, année de sa mort, par le docteur Bonafé, gendre du docteur Dumarest.
L’ « Espérance » est ouverte à toutes les malades de la région parisienne sans distinction confessionnelle.
Le dispensaire anti-tuberculeux de l’hôpital Rothschild est en rapport avec la maternité par l’intermédiaire du service social. Le doctuer Jacques Astruc, qui le dirige, suit régulièrement les « bacillaires » et nous avons vu que certaines d’entre elles sont envoyées pendant leur grossesse au sanatorium de l’ « Espérance » à Hauteville.
Les enfants des parents tuberculeux contagieux sont confiés aux soins du « Placement familial des tout petits » et à l’ »Œuvre Grancher ».
C'est à Hauteville, et entre autre à l'Espérance, qu'un grand nombre de juifs de France et en France vont trouver refugent, dont 16 anfants. 14 autres enfants juifs seront arrêtés et déportés.