L'espadrille des années 1930-1940 constitue surtout une chaussure de sport (athlétisme, escalade) et de repos, surtout dans le sud.
En 1936, elle est très largement utilisée par els républicains espagnoles avec comme modification, suite au manque de chanvre pour la semelle, d'une semelle en pneu de voiture.
Construite entièrement en toile et en chanvre pour la semelle. La corde de chanvre est cousue enroulée, avec pour seul renfort une bande de cuir sur le pourtour.
Le plus souvent, l'espadrille se solidarise au pied grâce à des lacets qui se croisent sur le mollet. Le lacet passe par des trous dans la toile, parfois renforcés par des oeillets en métal peint. Le lacet ressert l'espadrille tout autour du pied, une sécurité nécessaire pour l'escalade par exemple.
La toile de la chausse est très souvent bleu foncé, mais parfois aussi colorée, notamment en larges bandes multicolores, avec des lacets rouges par exemple.
à partir de 1942, la mode féminine s'empare de l'espadrille notamment avec en semelles compensées.
Cette espadrille constitue également la chaussure de repos de l'armée et des Chantiers de la Jeunesse, qui possèdent des modèles réglementaires quasiment identiques, en kaki ou en marron.
Des FFI/FTP de Marseille sont en espadrille, des maquis du Var ont des espadrilles ... bref comme je l'ai dit un jour, il vaut mieux une bonne paire d'espadrille qu'une affreuse paire de rangers françaises actuelles :qsaia:
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Sam 7 Déc - 19:20
