la guerre dans le Pacifique : Tarawa

Ce jour-là - 20 novembre 1943 - L'invasion de Tarawa Tarawa « sanglante » était l'atoll le plus fortifié que l'Amérique allait envahir pendant la campagne du Pacifique. L'amiral japonais Keiji Shibasaki, confiant en son commandement, se serait vanté que les États-Unis ne pouvaient pas prendre Tarawa avec un million d'hommes en 100 ans. Mesurant environ 2 miles de long et un demi-mile de large, l'île de Betio a été traversée de défenses : 100 boîtes à pilules, des bals de mer, un vaste système de tranchées pour les mouvements défensifs et une piste d'atterrissage étaient soutenus par des canons côtiers, des canons antiaériens, hea vy et mitrailleuses légères et chars légers. Les plages de Betio étaient naturellement entourées de récifs peu profonds, recouverts de barbelés et de mines. La garnison japonaise de Betio a été défendue par 4 500 soldats.
La flotte américaine de navires de guerre qui est arrivée à l'atoll de Tarawa le 19 novembre 1943, comprenait des cuirassés, des porte-avions, des croiseurs, destroyers et une énorme flotte de ravitaillement, tous soutenant 18 000 Marines de la 2nd Marine Division
Le plan de bataille hautement coordonné à Betio reposait sur le timing précis de plusieurs éléments clés pour réussir, mais presque dès le début, il y avait des problèmes. De fortes turbulences marines ont ralenti les opérations de transfert des Marines vers les péniches de débarquement côté navire. Un raid aérien avant l'invasion a été retardé, ce qui a bouleversé le calendrier des autres parties de l'assaut. En attente pour les raids aériens, les navires de soutien prêts à lancer des bombardements massifs avant l'invasion sont restés en position plus longtemps que prévu. Ils ont été forcés d'esquiver des tirs de plus en plus précis depuis l'île où les défenseurs japonais ont été creusés.
Ces problèmes ont été aggravés par un niveau de marée plus bas que prévu autour de l'île ce matin-là. La plupart des amphtracs lors de la première vague d'assaut ont pu atteindre la plage comme prévu, mais presque tous les embarcations d'atterrissage plus gros et plus lourdes derrière eux se sont coincées dans des récifs coralliens exposés par la marée Les marines ont été forcés d'abandonner leurs embarcations de débarquement et de patauger dans les eaux profondes de la poitrine au milieu des tirs enne Des équipements précieux, surtout des radios, sont devenus trempés et inutiles. De nombreux marines ont été touchés en pleine eau, et ceux qui ont atteint le rivage sont arrivés épuisés ou blessés, mal équipés et incapables de communiquer avec les forces de soutien.
Pire encore les choses, le chemin d'assaut à travers la lagune jusqu'au rivage s'est encombré par des embarcations de débarquement handicapées et des corps ensanglantés, ce qui a empêché l'envoi de renforts Les marines sur la plage ont rampé vers l'avant, centimètre par centimètre, sachant que se tenir debout ou même se lever légèrement en faisait des cibles fac À la fin de la première journée, 5 000 Marines avaient atterri à Betio tandis qu'au moins 1 500 autres avaient péri dans le processus.
La situation était désastreuse, cependant les Marines ont persévéré et ont poussé de l'avant. Au milieu de la bataille, le col David Shoup, le récipiendaire du MOH, a résumé la situation dans un rapport de situation à son commandant, le Gén Smith - des victimes - beaucoup : pourcentage de morts - inconnu : efficacité au combat - nous sommes en train de gagner. ”