Le 22 août, Romans sur Isère est libéré par les FFI, sachant les troupes alliées proches : « C'est la liesse dans Romans. Les rues sont pavoisées pour accueillir leurs libérateurs ainsi que les premiers Américains qui, hélas, ne feront que passer. La joie est de courte durée. Le 27 août, Romans subit les assauts de blindés allemands chargés de couvrir la retraite des troupes qui refluaient de Montélimar vers Lyon via la Nationale 7. Dépourvus d'armes lourdes, les FFI sont impuissants à la défendre. Un certain nombre sont faits prisonniers ou encore abattus ». Des civils sont pris en otage par les allemands qui quittent la ville les 29 et 30 en faisant sauter les ponts. Les américains reviennent sur Romans le 30 à 14 heures : « Pas d'applaudissements cependant, ni de démonstrations de joie ; les rues restent désertes : les Romanais, encore traumatisés par le retour des Allemands, continuent à se cacher quand ils n'ont pas fui la ville ».