En représailles à une vague d'attentats contre les nazis, 100 "otages" français, pour la plupart résistants emprisonnés, sont fusillés par les Allemands au Mont Valérien le 15 décembre 1941.
Parmi eux se trouvait un Toulonnais dont beaucoup de rues de nos villes et villages de Provence portent aujourd'hui le nom : Gabriel PERI.
Journaliste, député, membre du Comité central du Parti communiste, il est arrêté par la police française le 18 mai 1941, pour avoir écrit une série d’articles, dans les brochures clandestines, contre le nazisme, et avoir appelé les Français à résister à l’occupant. Il est ensuite livré à la Gestapo puis incarcéré à la prison du Cherche-Midi.
À la suite d’une série d’attentats commis du 2 au 14 décembre 1941 à Paris contre des officiers et des soldats allemands, le Général von Sturlpnagel prend la décision de faire exécuter cent otages. Gabriel Péri est l’un de ceux-ci.
Avant d’aller au Mont-Valérien, il écrit sa dernière lettre. En voici quelques extraits :
« Dimanche 14 décembre 1941, 20 heures. L’aumônier du Cherche-Midi vient de m’annoncer que je serai fusillé tout à l’heure, fusillé comme otage. Que mes amis sachent que je vais mourir pour que vive la France…
J’irais dans la même voie, si j’avais à recommencer ma vie…. ».