La Seconde Guerre en R1 et R2
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 les difficultés du rationnement en 1942

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MessageSujet: les difficultés du rationnement en 1942   les difficultés du rationnement en 1942 Icon_minitimeMar 17 Sep - 9:20

Bonjour à tous,

Aujourd’hui je ressors du fin fond de mes archives une série composée d’une douzaine de lettres que j’ai acquise il y a quelques années dans une brocante de Lagnieu (Ain). Ces lettres sont intéressantes en plusieurs points puisqu’elles datent de 1942 / 1943 et elles traitent des problèmes d’approvisionnement en nourritures et de la vie civile sous l’occupation. Ces échangent de courriers ce font entre la famille Rigottaz et celle des Comtet.


         - La famille Rigottaz vie au 8 Rue du Panorama dans le 5e Arrondissement de Lyon, située sur la colline de Fourvière, dans une maison de bonne dimension avec une vue dégagée sur Tassin-la-Demi-Lune. (10 lettres)


         - La famille Comtet vie dans une ferme de Saint-Etienne-du-Bois dans le département de l’Ain à quelques kilomètres au Nord-Est de Bourg-en-Bresse. (2 lettres). J’ai réussi, il y a quelques années après l’acquisition de ces lettres de contacter Monsieur Comtet, j’ai obtenu une réponse assez rapidement par un membre de la famille de ce dernier, mais celui-ci étant âgé et ayant une santé fragile, il ne pût me donner de plus ample information sur ce sujet.

J’ai décidez de retranscrire ici, ces lettres afin de se plonger au sein des problèmes des civiles durant la seconde guerre mondiale.
Après les lettres, vous pourrez y trouver une analyse de celles-ci.

Bonne lecture.

06 Juin 1942
(de Mme Rigottaz à Mr Comtet)
​Monsieur Comtet,
Le ravitaillement est de plus en plus insuffisant à Lyon – Aussi nous vous serions très reconnaissant de nous faire des envois d’œufs et de fromages. J’aimerai que vous nous envoyiez tous les œufs de vos poules et d’autres que vous pourrez trouver ailleurs comme avait fait Madame Comtet. Nous pourrions les mettre en conserves et en mangez aussi quelques-uns. Il est bien entendu que votre prix sera le nôtre. Trop content que nous serons du service que vous nous rendez.  Il faut portez le Mardi matin vers 8 heures à  - économique le paquet – avec comme adresse : Mr Rigotta 8 rue du Panorama Lyon (5e).
Au dépôt 7 rue Pléney
Dans l’espoir de recevoir bientôt une carte m’avertissant d’un envoi. Je vous remercie vivement et je présence ainsi qu’a Madame Comtet les cordiales salutations.
[signature]


Le 8 rue du Panorama à Lyon 5e, domicile des  Rigottaz en 1942.
Le 7 rue Pleney dans le 1e Arrondissement de Lyon, qui servait de dépôt par lequel les Comtet faisaient parvenir les colis de nourritures.


20 Juin 1942
(de Mme Rigottaz à Mr Comtet)

​Madame Monsieur Comtet,
Nous avons bien reçu les œufs [illisible : 1 mot] et nous vous remercions vivement. Quelques-uns s’étaient heurtés en route, nous les avons séparés pour les manger de suite. Cela venait peut-être de la rudesse du foin où à un choc qu’ils ont reçu en cours de route – Je vous adresserais par la post un emballage avec des brisures de bois qui les préserveront peut-être mieux. Nous espérons recevoir aussi des fromages dont je me régal d’avance -  Vous ne sauriez croire quand on a faim (et c’est notre cas) et quel plaisir on éprouve à manger un peu de fromage de temps en temps.
J’espère que vous avez toujours de bonnes nouvelles de votre cher prisonnier.
Remerciements et cordiales salutations.
[signature]

09 Juillet 1942
(de Mme Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur, Nous vous serions bien reconnaissants si vous trouvez à m’envoyer quelque chose, pigeons, volaille ou lapin ? La sécheresse s’étant bien fait ressentir, on ne trouve presque rien ici et nous ne mangeons que des légumes. Un peu de viande serait la bienvenue et nous vous en serions bien reconnaissants. Mon Mari, qui va seulement à peu près bien, vous envoie ses meilleurs sentiments – Rappelez-nous au bon souvenir de Madame Comtet et nous espérons que vous avez de bonnes nouvelles de votre fils.
[signature]
Amitié à tous deux
Un bon mouvement pour de pauvres diables qui crèvent quasi de faim.
[signature]


Note: Le rajout de texte après la signature, n'a pas le même style que le reste de la missive, il s'agit d'un mot rajouter par Mr Rigottaz après celui de sa femme.


Jeudi 16 Juillet 1942
Monsieur, Madame Comtet,
Nous avons reçu ce matin le colis d’œufs et fromages en parfait état – pas un seul œuf abîmé – tous en bon état – mais l’emballage était merveilleux – grand merci car, ici, c’est une demi famine.
Nous sommes bien contents que votre prisonnier vous donne de bonnes nouvelles.
Nous serons vraiment bien contents de recevoir dans quinze jours un nouvel envoi.
Je vous adresserai demain le même emballage par la poste.
C’est ici une grande sécheresse et les jardins souffrent, même les pommes de terre.
Meilleurs sentiments
Et vifs remerciement
[signature]


08 Août 1942
St Etienne du Bois 8 Août 1942
Madame Monsieur Rigottaz

Nous vous envoyons un colis demain mardi 11 Août je vous mets 1 Kg de haricots en pensant qu’il vous ferait plaisir.
Et voici l’adresse du nouveau Dépôt car le car ne va plus au Dépôt Pleney :
Au dépôt 5 rue Chavanne
Lyon Rhône
J’espère que ma lettre vous trouvera en bonne santé comme [illisible : 1 mot]
Nous quittant recevez Madame monsieur Rigittaz nos meilleurs salutation
[signature]


Note : Cette lettre est écrite sur une demi-feuille, au dos nous pouvons trouvez en partie une lettre datant de 1940. Voici ce que nous pouvons y lire :

Bourg 8/10/40
Monsieur Comtet
[illisible : 2 mots]
Ste Etienne-du-bois

Cher Monsieur,
Suite à ma visite, Reyet verrots,
Je n’ai pas vendu les miens, de ce faite il m’est impossible en prendre ici.
De St Romain, donc à une autre [fin du message car la lettre est coupée]
Le nouveau dépôt pour les colis de nourriture ce situe au 5 rue Chavanne dans le 1e Arrondissement de Lyon, ce qui ne change pas grand chose pour les Rigottaz puisqu'il n'est qu'à quelques dizaines de mètres de l'ancien dépôt.


16 Août 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur et Madame,
Nous avons bien reçu le colis et nous vous en remercions bien. Les haricots et les œufs nous ont fait bien plaisir. Si vous pouviez retenir – pour nous les envoyer plus tard – quelques kilos de haricots secs. (À n’importe quel prix ça nous rendrait bien service à passer l’hiver, car ici on n’en a pas eu l’an dernier et il en sera de même cette année.
Veuillez agréez, Monsieur et Madame, avec nos remerciements, l’expressions de nos sentiments les meilleurs.
[signature]

Si vous pouviez nous trouvez un morceau de lard…


14 Septembre 1942
St Etienne du Bois
Madame Monsieur Rigottaz
Nous voulons vous envoyez un colis demain 15 sept. Mais étant très difficile à le garnir on ne trouve plus œufs et fromage.
Je vous mettrais œufs et haricots secs nous nous excusons de ne pas vous avoir
[raturé et rayé : plutôt de que vous nous avions reçu le mandat. Le premier n’est pas]
Accusez réception du mandat, a titre de renseignement les poules se vende 40 F la livre mort, les lapins 65 F le k mort, les pigeons 20 pièce au minimum [illisible : 3 lignes]

Note : la lettre est écrite au crayon papier, ce qui a eu l’effet d’effacer le bas du message, cependant soulignons 2 choses :

1/ sur le papier, à l’encre est écrit par-dessus la lettre :
1 Kg haricots    40f
8 œufs              24        
                       ----
                       64
                       13
                        1.50
                       ----
                       78.50

Rien n’indique s’il s’agit de la note du dernier envoi au Comtet ou si il s’agit d’un calcul plus ancien.

2/ Comme pour la précédente lettre, Mr Comtet utilisa une ancienne lettre pour écrire au dos de celle-ci. Voici ce que nous pouvons y lire :
[me voyais tu ne m’aimerais plus, je ne savais pas ce que c’était que les furoncles, maintenant je suis on ne peut mieux renseigné tu peux le croire. En douce cela fait souffrir, ce qui m’ennuie c’est que je puis aller te voir dans l’état ou je suis, enfin je me soigne bien. J’espère en être bientôt débarrassé.
[illisible : 1 mot] nous nous ramasser des muguets le 1e dimanche de mai. ] elle n’est pas signée.


18 Septembre 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Nous avons bien reçu le colis mercredi et nous vous en remercions. Pour le suivant puisque nous pouvons choisir, nous aimerions recevoir un lapin et des haricots secs.
Veuillez agréez, Monsieur, avec nos remerciements, l’expression de nos meilleurs sentiments.
[signature]

Note : c’est la première fois que les Rigottas utilisent un morceau de feuille sans l’en-tête avec leurs adresses.



03 Novembre 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur,
Nous avons été bien ennuyés de ne rien recevoir depuis quelques temps et d’autant plus qu’on trouve de moins en moins à s’alimenter ici. Nous espérons que vous n’avez pas été malades et que vous pourrez bien nous envoyé un colis dès que vous pourrez. Naturellement [illisible 3/4 mots] sur du beurre, mais un peu de lard nous serait bien utile et si nous pouvions avoir un lapin ou une paire de pigeons, cela nous rendrait bien service. (annoté au crayon à papier : ) Fromage, Farine.
Nous voulions aller en octobre nous refaire un peu en dehors de Lyon, mais comme nous craignons d’avoir trop froid à la campagne, nous avions pensé que nous pourrions aller passer quelques jours chez Monsieur votre fils dont vous nous avez donné l’adresse. Nous lui avons écrit pour lui demander ses conditions de [illisible 1 mot] et de logement, mais notre lettre ne doit pas lui être parvenue car nous n’avons eu aucune réponse. Espérons que nous aurons plus de chance au début du printemps quand les jours seront plus longs et moins froids.
Nous espérons que vous voudrez bien continuer à nous envoyer des colis – qui nous sont si utile et nous vous prions d’agréez, ainsi que Madame Comtet, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
[signature]

Note :
1/ Il s’agit de la deuxième fois que la famille Rigottaz utilise un papier vierge sans en-tête pour écrire à la famille Comtet.




13 Novembre 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur et Madame,
Nous avons bien reçu votre envoi du 30 Septembre et nous vous en remercions. Nous nous excusons du retard pris a renvoyer l’emballage. Pour les pigeons que vous nous annoncez et qui nous ferons le plus grand plaisir, il vaut mieux attendre une semaine de plus si c’est nécessaire pour les envoyer, de manière à ce qu’ils soient encore meilleurs.
Nous serons assez bien contents si vous pouvez nous envoyer vers noël la poule dont vous parlez – (Nous aimons mieux la poule qu’un poulet, si ça ne vous fait rien. Nous serions toujours content d’avoir de la farine et quand vous pourrez en avoir de la graisse ou du lard.
Veuillez agréez, Monsieur et Madame avec nos remerciements. L’expression de nos sentiments les meilleurs.
[signature]


27 Novembre 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur et Madame, nous avons bien reçu le colis mercredi matin et nous vous en remercions bien. Nous aimerions bien avoir de la farine jaune de maïs pour faire de la soupe. Si vous pouviez nous envoyer au moment de Noël un saucisson, ou un poulet, ou un canard ! ou un lapin.
Ca nous rendrait bien service.
Veuillez agréez, Monsieur et Madame, avec nos remerciement, l’expression  de nos sentiments les meilleurs.
[signature]


28 Décembre 1942
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur, Nous vous remercions bien de votre dernier envoi qui nous a fait plaisir et nous a donné un excellent repas (dont nous avions perdu l’habitude), Nous espérons que vous voudrez bien de temps en temps, continuer vos envois. Nous vous envoyons, ainsi qu’a votre famille, mes meilleurs vœux pour la nouvelle année et nous espérons bien que votre fils reviendra bientôt et que vous serez tous réunis.
Veuillez agréez, Monsieur, ainsi qu’a Madame Comtet, nos meilleurs vœux, l’expression de nos sentiments sympathiques.
[signature]


12 Mars 1943
(de M. Rigottaz à Mr Comtet)
Monsieur, Ne pourriez-vous pas nous envoyer soit un lapin, soit deux pigeons ? Nous sommes très gênés en ce moment – car on ne trouve rien et mon mari n’est pas assez bien en ce moment pour que nous allions passer quelques temps à la campagne pour nous refaire.
Nous espérons que vous êtes en bonne santé, ainsi que Madame Comtet et nous vous envoyons avec nos remerciements [illisible 1 mot] l’assurance de nos meilleurs et sympathiques sentiments.
[signature]


*FIN DE LA CORRESPONDANCE*



*ANALYSE *
Analyse :
    Pour mieux comprendre cet échange de courrier, il faut déjà se rappeler qu’à cette période, la population française est soumise à une restriction alimentaire avec des tickets de rationnement et  qu’il est assez difficile de trouver de la nourriture sur le marché traditionnel et que pour obtenir des aliments rationnés, il faut faire la queue de nombreuses heures. Il faut donc soit se tourner vers le marché noir et les petites astuces plus ou moins légales pour espérer avoir un supplément de nourriture.

    Comme pour la famille Rigottaz, ceux qui sont les plus aisés peuvent s’achetez des aliments dont le prix devient de plus en plus prohibitif. Le fait que les Rigottaz, ne négocie pas les prix et vont même jusqu’à ne pas donner de limite à ceux-ci, prouve qu’ils disposent d’un compte qui devait être plutôt bien garnie.

Afin de bien comprendre ce problème de prix, voici 2 exemples :

1/         Voici un tableau comparatifs sur une moyenne de prix constatés sur le marché du champ de foire de Bourg en Bresse (Ain) en 1940 avec les prix donnés par M. Comtet en 1942.

les difficultés du rationnement en 1942 15678610


2/ Après Septembre 1942, les prix et le manque d'approvisionnement pousse inlassablement les civils vers une misère inévitable. Les rapports du préfet de l’Ain n'hésitent pas à le noter :

La situation des travailleurs devient en effet, plus en plus angoissante ; alors que les salaires n’ont pour ainsi dire pas varié, les prix des denrées indispensables ont, depuis octobre 1942, subi une hausse caractérisée que fait ressortir le tableau ci-dessous :

les difficultés du rationnement en 1942 72687310

Pour exemple; en ce basant sur le prix des œufs donné par Mr Comtet en Septembre 1942, ceux-ci coûtait donc dans les 66 Francs la douzaine après Octobre 1942...

    Le rationnement touchait tout le monde, aussi bien les familles qui habitent en villes que celles à la campagne. Mais dans l’imaginaire des citadins, les ″campagnards″ ne souffraient pas, ou bien moins de la restriction puisqu’ils ont des champs et des animaux d’élevages à dispositions. Ce qui est bien évidemment faux, les règles sont les mêmes pour tous, même si il était certes plus facile d’avoir des extras en compagne, sans que cela ne permettent non plus de vivre dans ce fantasme d’opulence. Comme nous avons pût lire dans certaines lettres, ce fantasme apparaît sous forme d’allusions, parfois mélangé à une phrase mélodramatique, ou de situation qui ne toucherait que la ville de Lyon :

20/06/42 :
[...] Vous ne sauriez croire quand on a faim (et c’est notre cas) et quel plaisir on éprouve à manger un peu de fromage de temps en temps.[...]

09/07/42 :
[...] Un bon mouvement pour de pauvres diables qui crèvent quasi de faim.[...]

16/06/42 :
[...] C’est ici une grande sécheresse. [...]

03/11/42 :
[...]  d’autant plus qu’on trouve de moins en moins à s’alimenter ici. [...]

28/12/1942 :
[...]  donné un excellent repas (dont nous avions perdu l’habitude). [...]
Un peu comme si la famille  Comtet ne connaissait pas la faim ou pouvait même se permettre d’avoir facilement du fromage à sa table. Sans connaître exactement la situation de la famille Comtet, le fait que leurs lettres soit écrites sur les dos d’anciens courriers et non du papier vierge, laisse penser que leurs situations n’était guère à envier à comparer des Rigottaz.

Comme nous avons pût le lire, la famille Rigottaz vie de manière assez (très ?) aisée et bien des choses dans ces courriers le prouve : Leurs maisons est biens située, ils ont les moyens d’avoir leurs papiers à en-tête et se faire envoyez par la poste des colis de nourritures venues de l’Ain et quel que soit le prix de ces aliments. Ainsi que d’aller se « refaire une santé » à la campagne.



La plupart des courriers écrits par les Rigottaz sont rédigés sur du papier de format "grande cartes", rectangulaire, assez épais et avec pour en-tête leur adresse en imprimé bleu.


Le fils Comtet :
Mentionné quelques fois dans le courrier, le fils de la famille Comtet est un prisonnier de guerre. Nous n’avons malheureusement pas son prénom, ce qui complique grandement les recherches. Si l’on s’en tient à la ″liste officielle de Prisonniers Français″, il existe 6 Soldats fait prisonniers au nom de Comtet:

1/Comtet (Pierre), 4-10-13, St-Nizier, 2e cl., 5e R.A.D.204.

2/Comtet (Alphonses), 29-12-11, St-Pizies, 2e Cl., 11e Z. St. II D.

3/Comtet (Marcel), 7-02-09, Romenet, 2e Cl., 53e B.C St. VI.B

4/Comtet (Maxime), 2-1-116, St-Nizier, 2e Cl., 21e R.I St. II B.

5/Comtet (Jean), 6-3-06, Miribel (Ain), 2e Cl., 192e R.A.L.T.150.

​6/Comtet (Aimé), 2-5-16, Pirajoux, 1er Cl., 31e R.I. 192

La lecture de ces informations ce fait comme :
NOM (Prénom), date de naissance, lieux de résidence, Grade, Unités, N° de camps de prisonniers.


Malheureusement, plusieurs de ces 6 soldats pourrait correspondre à celui que nous cherchons…. Si je trouve plus d’informations à son sujet, je ferais bien entendu une mise à jour.

Soulignons toutefois, que malgré sa situation, les Rigottaz n’hésitèrent pas à lui envoyer une lettre dans son camp de prisonnier de guerre, pour savoir s’ils pouvaient utiliser sa maison qui visiblement n’est pas occupée afin de se "refaire une santé" à la campagne… Et sans réponse de sa part, les Rigottaz en parlèrent à ses parents…Je crois qu’au vue de la situation, ils ne pouvaient pas faire plus ″classe″ au niveau de l'indélicatesse…
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